Trouver un travail en Australie

Votre carte bancaire vient d’être refusé pour la 2e fois. Vous devez faire face à la réalité, vous n’avez plus un kopeck et il est temps d’utiliser la partie travail de votre visa. Bon, j’espère que vous l’utiliserez avant de tomber si bas, mais voici quelques conseils pour trouver le job tant espéré.

Trouver un travail en Australie

Beaucoup idéalisent le travail en Australie. Avant tout je veux couper court à la rumeur qui court : Travailler en Australie ce n’est PAS facile ! La différence avec la France c’est qu’il est plus facile de saisir des opportunités.

Je vais différencier deux types d’emploi, comme les rats ceux des villes et ceux des champs. Chacun on leurs caractéristiques propres et différentes façons de procéder lors de vos recherches.

Travailler dans une ville en Australie

Travailler dans une grande ville inclue les métiers de serveur ou tout autres métiers de la restauration du commis (kitchen hand) au cuisinier (cook). En passant si vous êtes boulanger ou pâtissier, félicitation votre temps de recherche moyen pour trouver un boulot va être de 10 minutes. Mais il y a aussi d’autre opportunité en tant qu’ouvriers du bâtiment, téléprospecteur, femme de ménage, … Je vous conseille d’éviter les ventes au porte à porte / escroquerie (vente de tableaux sur Perth) sauf si bien sur arnaquer et baratiner ne vous dérange pas.

Trouver un travail dans les différentes capitales d’état ou autres villes australiennes s’apparente beaucoup à la méthode usuelle de trouver un travail. Pour ce qui ne se sont jamais penché sur la question, j’entends par là, regarder les annonces sur internet, dans les journaux, ou dans les auberges de jeunesse. On peut également déposer des CV partout ou l’on cherche un travail.

En parlant de CV, il va falloir le revisiter car un CV australien est différent d’un CV français. Je donnerai de plus ample information sur le sujet dans un prochain article. Mais, n’hésitez pas à y aller au culot mais si vous vous inventez des expériences restez réaliste, car après c’est à vous de faire vos preuves.

Vous pouvez également contacter des sociétés spécialisées dans le travail pour les backpackers, je sais pas trop ce que ça vaut ne l’aillant jamais expérimenté, mais j’ai entendu un peu tout et son contraire à leur sujet.Il y en énormément et en général elles font leur publicité dans les auberges.

Parler aux autres voyageurs ! Ça semble évident mais on l’oublie souvent, le bouche à oreille marche toujours. La majorité vont certainement se plaindre du manque de travail, etc, mais votre room-mate quitte peut-être son boulot sous peu et peut vous introduire. De la même façon vous rencontrerez certainement des personnes qui bossent dans le bâtiment. Même sans expérience, il y a des opportunités dès lors que vous êtes motivé et n’avez pas peur de porter des parpaing toute la journée.

Vous l’aurez compris, l’important c’est de montrer sa motivation et de mettre en avant le fait qu’on veut une place pour plusieurs mois. Les entreprises australiennes contrairement aux françaises, attachent autant si ce n’est plus d’importance à l’expérience qu’au diplôme. Présenter bien et lancez vous dans l’enfer du monde du travail australien !

Travailler dans les fermes Australiennes

Vous y serez certainement confronté à un moment ou un autre de votre visa. D’abord car, comme tout bon français votre anglais n’est pas assez parfait pour bosser dans une ville et ensuite car c’est une étape obligé sur la route vers le second visa. Alors comment fait-on ?

Il faut dans un premier temps se renseigner sur les différentes saisons en fonction des lieux. Inutile de vous pointer à Darwin pour ramasser des mangues en mai, ou en Tasmanie en hiver. Ensuite, essayer de voir ce que vous voulez faire. De la taille, du packing, du ramassage, planter, entretenir, nettoyer, avec quelle type de fruits/légumes, pensez qu’il existe un large éventail de différents travaux de ferme dont certains plus « tranquille » que d’autres. Certes vous n’aurez peut-être pas le choix, mais c’est pas malin d’aller dans un zone ou l’on cultive le raisin, si on veut ramasser des pommes. Il faut garder à l’esprit que les travaux de ferme dépendent des saisons et qu’il va falloir les suivre également.

Il existe de nombreux guides sur la travail de ferme dont le site du gouvernement. Il vous indiquera grossièrement, les occupations en fonction de la zone et de la période. Ainsi que certaines positions disponibles en fonction des états. C’est l’outil de base pour vous orienter vers le bon endroit.

Avant de faire inutilement des milliers de kilomètres jetez un coup d’oeil sur internet. Le site du gouvernement ou même Gumtree peuvent vous donner une idée du travail et vous pourrez même contacter directement quelques fermes. Ensuite, c’est parti pour l’Outback !

Si vous avez une voiture, vous pouvez également visiter les fermes (si celles-ci ne sont pas trop éloignées) et demandez si elles recrutent ou quand elles le feront.

Si vous avez aucun moyen de vous déplacer, vous avez la possibilité de vous rendre dans ce qu’on appelle des Working backpacker. Ce sont des auberges de jeunesse, qui sont en contact avec les fermes des alentours pour vous trouver du travail (ou essayer). La majorité d’entre elles offrent un service de transport pour vous déposer chaque matin et venir vous chercher chaque soir. Si vous êtes pas adeptes de ce genre d’endroit, essayer de trouver des fermes qui peuvent vous héberger et arrangé un point de rendez-vous.

Gardez à l’esprit que travailler dans un champs, c’est dur, c’est sale et les journées peuvent être longues et chaudes ou très froides. De plus, la paye n’est pas forcément à la hauteur des efforts fournis surtout si vous travaillez à la pièce. Dans ce cas, comparez vos résultats avec vos collègues et si vous êtes dans un rendement similaire changez de travail, sinon optez pour un travail payer à l’heure !

Il faut aussi comprendre que vous n’êtes pas seul sur le marché et que dans certains endroits des dizaines de voyageurs proposent leur service chaque jour aux fermiers. De ce fait, certains fermiers en profitent et tentent d’abuser de cette main d’œuvre bon marché. Serrez les dents ou démissionnez, mais sachez qu’il existe des paies minimums et des solutions pour éviter l’exploitation.

Bonne ou mauvaise, travailler dans une ferme vous apportera un nombre incalculable d’expérience que vous aurez tôt fait de raconter autour de vous. Alors, même si ça ne vous convient pas, pourquoi ne pas tenter l’expérience !

Combien est on payé en Australie ?

La question vous brulait les lèvres car après tout c’est pour ça qu’on se crève à bosser.

Travailler dans un bureau vous apportera de 15 à 60$ de l’heure en fonction de votre spécialisation. En général pour un travail de saisi de base on trouve un taux horaire de 20$ de l’heure.

Travailler dans la restauration c’est entre 15 et 25$ de l’heure mais en général, des paies plus basses riment avec des pourboires plus élevés.

Travailler dans une ferme est normalement autour de 17$ avec un minimum légal de 15,51$. Normalement si vous êtes payés à la pièce vous devriez pouvoir atteindre ce chiffre.

Ces paies incluent une pause déjeuné de 30 minutes non rémunérée et un break (ou smoko) de 10 minutes payés.

Au final, gardez en tête 2 choses :

– Les taux annoncés ici sont avant les Taxes (13 à 30 %)

– C’est du théorique car surtout dans les champs vous vous rendrez bien vite compte que peu voir très peu de ferme respectent ces lois.

Article rédigé par Jérémy

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